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ANAËLLE GOURLET, Bachelor Tourisme

chargée de mission tourisme durable , Lille

- Pouvez-vous vous présenter brièvement, et ce que vous faites actuellement dans votre vie professionnelle ?

"Anaëlle Gourlet, 31 ans, ancienne élève Tunon voyages à Lille, aujourd’hui chargée de mission tourisme durable dans le Parc naturel régional Scarpe-Escaut. Je suis fonctionnaire au sein d’une collectivité territoriale, donc dans le domaine public.

Le Parc naturel régional dans lequel je travaille s’étend sur 55 communes, de Douai à Valenciennes jusqu’à la frontière belge. C’est un espace dans lequel les élus souhaitent concilier la protection de l’environnement et le développement économique. Le tourisme durable en fait partie. 

J’aide les prestataires touristiques à construire des projets plus respectueux de l’environnement. Je travaille en partenariat avec les Offices de tourisme, agences de voyages locales, hébergeurs touristiques, loueurs de vélo, gestionnaires de forêts et cours d’eau, bases de loisirs, etc.

Je dois d’abord trouver des financements : en envoyant des dossiers pour les fonds européens Interreg, Leader, ou auprès de l’Agence de l’eau, du département du Nord, etc. Ensuite je mets en place les projets et je fais les bilans après quelques années."

 

- Quels ont été les facteurs déterminants qui vous ont poussé à choisir l'école Internationale Tunon pour votre formation ?

"Je cherchais une école avec des professionnels qui interviennent (et pas seulement des professeurs), une école qui permettait aussi de faire des stages et qui valide des crédits ECTS pour pouvoir poursuivre en master ensuite." 

 

- En quoi les aspects internationaux de l'école ont-ils influencé votre décision ?

"J’ai pu faire un stage à l’étranger (au Pérou) et obtenir mes crédits ECTS en fin d’année." 

 

- Pouvez-vous partager quelques moments forts de votre expérience académique à l'école ?

"J’ai appris beaucoup de choses sur les pays de l’Union européenne, et un anglais plus pratique que l’anglais théorique du lycée. Je n’ai jamais été très douée pour le budget et j’étais un peu perdue dans ces cours là mais je m’en sors bien aujourd’hui !"

 

- Comment décririez-vous l'environnement d'apprentissage et les relations avec les enseignants ?

"Tout le monde se connaissait, c’était très féminin et assez classe puisqu’on avait des tailleurs. J’avais une très bonne relation avec une professeure que j’ai recroisée ensuite dans ma vie professionnelle, une bonne surprise. Il y en a une autre qui m’a marquée car elle m’encourageait beaucoup et m’a motivée pour l’examen final, où j’ai eu les meilleurs résultats. "

 

- Avez-vous des anecdotes ou des expériences marquantes liées à vos stages ou à des événements organisés par l'école ?

"Je me souviens du salon Ingramicro à Paris, où j’étais hôtesse. Il y avait un photomaton et j’ai gardé les photos en souvenir de ce bon moment à Paris avec la classe Tunon voyages. Ce salon m’a appris à toujours garder le sourire lorsque j’accueille, même face à des personnes stressées. 

Je me souviens très bien de mon stage de plusieurs mois au Pérou, pour le développement du tourisme durable avec une ONG. Un jour où j’étais en train d’aider un hôtel (Refugio ecologico à Arequipa) à améliorer sur son site et sur la plateforme Booking la présentation pour les clients francophones, il y a eu un tremblement de terre et on a dû sortir de l’immeuble mais c’était une toute petite secousse, c’est assez courant là-bas. En revenant je parlais espagnol couramment."

 

- Comment l'école a-t-elle contribué à vous préparer au monde professionnel ?

"J’ai pu imaginer plus facilement le métier que je voulais faire en rencontrant les professionnels qui intervenaient en classe et en faisant plusieurs stages. Mon CV était plutôt vide avant Tunon, j’ai pu le compléter avec plusieurs expériences."

 

- Quels conseils donneriez-vous aux futurs élèves qui envisagent de suivre une formation à l'école internationale Tunon ?

"Faire un stage à l’étranger est toujours un plus, et garder contact avec les professionnels et élèves pour commencer à se faire un réseau."